ECHOS DU VIVANT

Un cycle en ligne et des pratiques en autonomie dans la nature pour harmoniser les liens entre votre corps, vos émotions, vos pensées et vos actions.
En prenant appui sur ce que la nature offre comme miroir ou échos, il devient possible de mieux entendre la voix de l’âme. La nôtre, et celle du monde …
Cela crée du sens et de l’harmonie.
Basé sur l’écopsychologie, il s’agit d’un véritable processus qui pourra vous mener à changer ce qui a besoin de l’être dans votre quotidien et dans votre rapport à la vie.
 
Une conférence et 5 rencontres en visio, un jeudi soir tous les 15 jours.
RENSEIGNEMENTS ET INSCRIPTIONS
 
CONFERENCE INTRODUCTIVE EN ACES LIBRE A VISIONNER ICI :
Début : le 7 décembre 2023

« Savoir d’où l’on vient pour savoir où l’on va » : dialogue de l’AFECOP avec Marie Romanens

L’AFECOP a pu s’implanter dans un territoire Francophone grâce au labeur des ancien.nes et grandes soeurs et frères qui ont rendu le terrain de l’écopsychologie plus fertile et vivant. Les enjeux actuels de l’écopsychologie héritent d’un passé avec ces points d’ombre et de lumières, ces points de frictions et d’harmonie, ces non-dits et ces histoires racontées. Il est donc fondamental de prendre ce temps ensemble afin de mieux éclairer le présent proche et les enjeux actuels de l’ecopsychologie dans notre monde en profonde transition.
Cette première conférence s’ouvre avec Marie Romanens (France).

https://www.youtube.com/watch?v=XxSqJU-bPE8

« La troisième voie du vivant »

Le 6 septembre, après l’annonce du record mondial des températures cet été, Antonio Guterres, secrétaire général de l’ONU, déclara: « L’effondrement climatique a commencé ». Entre les mégafeux et les inondations exceptionnelles, survenus dans de nombreux lieux de la planète, et les canicules qui s’enchaînent dans nos régions, le réchauffement climatique ne peut plus être nié.

Cet effondrement de notre environnement implique un autre effondrement : celui de notre civilisation basée sur le mythe du progrès et le culte de la performance. Dans La troisième voie du vivant, Olivier Hamant, biologiste et directeur de recherche à l’INRAE, s’appuie sur les processus du vivant pour nous éclairer sur nos responsabilités dans la destruction de notre habitat terrestre. Est en cause notre « course à l’optimisation », cette recherche insatiable de progrès grâce à la performance. Pour atteindre nos objectifs anthropocentrés, nous cherchons à tirer parti au maximum des ressources, sans tenir compte de la complexité des systèmes, par conséquent sans tenir compte des coûts.

Quelle illusion ! Car la quête d’efficacité à tout crin exerce une violence non seulement sur les humains soumis aux impératifs productivistes (cf. Marie Romanens, Maltraitance au travail, DDB, 2003), mais aussi sur le monde autre qu’humain, au point que les comportements des écosystèmes deviennent de plus en plus imprévisibles et rendent notre avenir de plus en plus incertain.

Alors que faire ? Olivier Hamant se tourne vers les sciences de la vie pour proposer un concept comme contre-modèle : la sous-optimalité. Si le monde naturel est robuste, explique-t-il, c’est en raison des erreurs, imperfections, contraintes, lenteurs, fluctuations, incohérences, redondances… qui l’affectent et le rendent adaptable et transformable. « Alors que l’optimisation fragilise, la sous-optimalité utilise les fragilités pour construire de la robustesse. » Parmi les nombreux exemples apportés, Olivier Hamant nous apprend que le nombre de molécules participant au fonctionnement d’une cellule est loin d’être stable. Une molécule peut transitoirement manquer, une autre être surreprésentée. Cette incertitude est profitable à la cellule parce qu’elle lui permet de s’adapter aux fluctuations de son environnement.

Notre société, obnubilée par l’optimum de productivité, devrait s’inspirer de cette capacité à la résilience du vivant. Autrement dit, nous ferions bien de ne plus réprimer notre vulnérabilité mais, au contraire, de la prendre en compte. Le sentiment de vulnérabilité est en effet ce qui nous rend conscients de notre dépendance aux autres, humains et non humains. Il ouvre pour nous un chemin vers « l’infini des interactions » à l’opposé de « l’infini matérialiste ».

Olivier Hamant, La troisième voie du vivant (Odile Jacob, 2022)

Vous pouvez voir également ses trois vidéos, intitulées « Inversion : Naviguer à contre-courant dans un monde incertain » :

https://www.google.com/search?client=firefox-b-d&q=Olivier+Hamant#fpstate=ive&vld=cid:23f1044b,vid:9mj4ZK11oG8,st:0

https://www.google.com/search?client=firefox-b-d&q=Olivier+Hamant#fpstate=ive&vld=cid:7a50688a,vid:1fPTx-x9p_g,st:0

https://www.google.com/search?client=firefox-b-d&q=Olivier+Hamant#fpstate=ive&vld=cid:0c1638aa,vid:AyfN4Dsypms,st:0

Rencontres nationales de la communauté française pour la méditation chrétienne « En chemin vers la Paix – La crise : danger ou opportunité ? »

Enregistrements des conférences

Du 6 au 8 mai 2023 se sont tenues à l’abbaye de Saint-Gildas-de-Rhuys (Morbihan) les douzièmes Rencontres de la méditation chrétienne.
Les deux intervenants, Marie Romanens et Laurence Freeman o.s.b., ont dialogué
sur le thème : « En chemin vers la paix – La crise : danger ou opportunité ? ».
Vous pouvez écouter les enregistrements des conférences :

http://www.wccm.fr/rencontres/rencontres-de-la-meditation-chretienne/rencontres-de-la-meditation-chretienne-2023/


Éco-anxiété, un enjeu de santé mentale ?

Un article très clair, écrit par Julie Donjon (Chargée de projet régional, Co-référente
Santé mentale, Instance régionale d’éducation et de promotion de la santé Auvergne-Rhône-Alpes). Un texte que tous « les psy » devraient lire !!!

Éco-anxiété, un enjeu de santé mentale ?

L’éco-anxiété n’est pas une maladie, mais elle peut
créer détresse et souffrance. Dans un contexte global
d’intensification de la crise écologique, les professionnels
de santé mentale doivent se former pour accompagner les
personnes éco-anxieuses. État des connaissances et enjeux
pour le clinicien.