Parrains

Jean-Claude Decourt

JCD en tournage (copie 137 K0)

Cinéaste, Jean-Claude Decourt a fait vivre une télé libre en Cévennes pendant douze ans. Puis, en 2007, il a créé Utopimages pour produire et réaliser des films sur la simplicité volontaire et la décroissance, mais aussi, depuis 2013, des films pour comprendre nos comportements (« Changer et changer le monde »).

« Cette démarche en écopsychologie est intéressante. Elle doit être soutenue car, pour moi, la croyance en une croissance infinie est une folie. »

Nathalie Frossard

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Diplômée de l’ESSEC, Nathalie Frossard a fondé l’association Plante & Planète qu’elle dirige depuis janvier 2007. Cette association œuvre à préserver les liens qui unissent les hommes et les plantes à travers des outils pédagogiques, des projets de terrain et la proposition de solutions concrètes pour renforcer l’alliance avec le monde végétal.
Elle est également Chargée de mission Pédagogie à Natureparif, Agence régionale pour la nature et la biodiversité en Île-de-France.

« Quand j’ai entendu parler d’écopsychologie, l’approche était évidente et cohérente avec ce que j’expérimentais au quotidien depuis des années. En tant que coordinatrice d’un réseau d’éducation à la nature à Natureparif, je trouve que l’écopsychologie est une aide précieuse pour les animateurs qui accompagnent le public dans sa découverte de la nature et des choix de vie que chaque animation peut remettre en question. Je trouve important que les animateurs qui font un travail pédagogique primordial connaissent l’écopsychologie pour pouvoir s’y référer quand ils sont en quête de sens et de support à la pratique de leur métier. Je soutiens donc totalement le travail qui est réalisé en France dans ce domaine et remercie les acteurs de cette dynamique et auteurs de ce site. »

 Jean-Claude Génot

Photo JC Génot

Jean-Claude Génot, titulaire d’un doctorat d’écologie de l’université de Bourgogne, est chargé de la protection de la nature dans le Parc naturel régional des Vosges du Nord. Il est responsable d’une coopération avec des espaces protégés en Pologne et en Biélorussie dans le cadre du programme Homme et Biosphère de l’UNESCO. Il participe actuellement à un groupe de travail de l’UICN «  wilderness et nature férale ». Il est co-fondateur de Forêts Sauvages, un fonds pour la naturalité des écosystèmes. Membre de l’association des Journalistes écrivains pour la nature et l’écologie, il a écrit de nombreux ouvrages sur la nature dont un essai biographique sur François Terrasson et, tout dernièrement, le livre Plaidoyer pour une nouvelle écologie de la nature.

« Comme François Terrasson, je reconnais l’importance des aspects psychologiques dans les rapports entre la nature et la société et, comme lui, je n’imagine pas l’écopsychologie comme un mouvement militant mais comme une science capable d’analyser les motivations de ceux qui détruisent la nature mais aussi de ceux qui la protègent. »

Eric Julien

Julien

Accompagnateur de montagne, géographe, diplômé en Sciences Politiques (IEP), master de communication, Eric Julien est consultant, spécialisé dans l’intelligence collective et l’accompagnement du changement. « La “crise” est avant tout une crise du regard », aime t- il à rappeler, « elle appelle “l’ingéniosité” ».
Eric Julien vit dans la Drôme, où il a contribué à créer l’École de la Nature et des Savoirs dans laquelle il est responsable de la recherche et de l’animation des projets « transmission/ formation ». Il se présente volontiers comme « explorateur d’interstices », en quête de potentiels de transformation des hommes et des organisations. Sa vie et ses recherches oscillent entre notre modernité et la tradition des indiens Kogis (Colombie), porteuse de ces principes du vivant « que nous devons nous réapproprier d’urgence, pour permettre l’émergence du non advenu ».

« Il est une (r)évolution passée en grande partie sous silence dans nos sociétés modernes, le passage de “l’homme EST la nature” vers “l’homme ET la nature”. Un éloignement, voire une fracture, qui nous fait aujourd’hui regarder “la nature” comme un paysage, un terrain de loisir, une “ressource naturelle”, objet de toutes les dominations, en oubliant nos liens d’interdépendance qui font de nous des êtres vivants “conscients”. “L’homme c’est la nature prenant conscience d’elle-même”, nous rappelait le géographe libertaire, Elisé Reclus.
Rependre conscience de notre humaine nature mais aussi de cette nature qui nous porte et nous fait vivre me semble être une urgente nécessité. Sur ce chemin, l’éco-psychologie, cette discipline émergente, qui tente de relier conscience, psychologie, représentations et relations au vivant, me semble, plus qu’un champ de recherche intéressant, une nécessité “vitale”. Une approche qui résonne avec les savoirs que portent encore les sociétés racines, elles qui n’ont jamais rompu ce lien privilégié être/agir/penser/grandir avec la vie, et pour qui, sans doute, l’éco-psychologie active est une pratique quotidienne. »

François Lenormand

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Enseignant de formation, François Lenormand a rapidement rejoint la famille des éducateurs à l’environnement en tant que concepteur d’outils et de programmes pédagogiques. Il est le vice-président de la Fédération des clubs CPN (Connaître et Protéger la Nature).

« Je reste un vigoureux promoteur de la « culture de la nature » qui, à mes yeux, ouvre une voie de passage pour la réconciliation de l’Homme avec la Nature. De plus en plus convaincu que les solutions se trouvent dans l’étude du rapport Homme/Nature, je vois en l’écopsychologie une possibilité de trouver des réponses significatives. »

Ivan Maltcheff

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Ivan Maltcheff est impliqué depuis 28 ans dans des rôles différents (DRH, conseil, coach) autour de la dynamique de groupes humains qui veulent construire un projet, faire face à des changements importants et réussir à mobiliser ensemble leurs énergies.
Il combine un parcours important en entreprise en tant que DRH, puis en tant que coach d’équipes de direction et intervient aussi dans le secteur public et associatif. Depuis 10 ans, il est également connecté avec de nombreux groupes de citoyens ou de collectifs d’associations, souvent bénévoles, qui s’efforce de créer, d’imaginer, de vivre des initiatives porteuses d’espérance et de renouveau. Il a écrit Les nouveaux collectifs citoyens (2011).

« Depuis que je m’intéresse à l’écologie, c’est à dire depuis plus de 30 ans, je constate que la relation à la nature, mise en avant par le modèle occidental, reste celle du sujet humain qui observe l’objet nature. Cette relation reste avant tout une construction mentale limitée qui conduit à enfermer l’idée écologique dans une doctrine  environnementaliste.
Mon ressenti à ce sujet est avant tout celui d’un lien profond, psychique, cellulaire avec tout ce qui nous entoure qui résonne, influence, se répercute dans et avec nos états intérieurs. L’écopsychologie est à mes yeux un chemin de clarification de nos représentations qui pourrait nous conduire à redéfinir graduellement nos rapports au monde naturel et pourquoi pas nos politiques écologiques. Cela vaut la peine de s’y essayer ! »

Séverine Millet

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Séverine Millet a été avocate au barreau de Paris (droit pénal, droit de l’homme, droit humanitaire et droit de l’environnement) et elle a travaillé comme attachée parlementaire à l’Assemblée Nationale, en cabinets d’avocats à la Cour d’appel pénale internationale (La Haye), avant de créer sa propre structure de conseil et d’accompagnement « Nature Humaine » (www.nature-humaine.fr). Formée à l’écoute active (Carl Rogers) et au coaching systémique, elle accompagne la dynamique psycho-socio-culturelle du changement des comportements. Elle est l’auteure de la revue Nature Humaine et du livre La stratégie du colibri (2008)

« J’aime la nature, d’une manière sensible, sensorielle, physique. Pour moi, la question écologique est surtout une question humaine, psychologique et émotionnelle, au sens où l’Homme doit désormais se regarder en face, accepter qu’il s’est trompé dans ses choix de vie et de société, et aller au-delà de ses peurs, de son insécurité, de ses frustrations, pour laisser toute la place à la création d’un avenir commun réellement choisi et vivable. La relation à la nature de l’homme contemporain, faite de gestion rationnelle plutôt que d’écoute, reflète la relation à lui-même, à son corps, à ses émotions. L’écopsychologie est là pour permettre de retrouver le lien à la nature –  nécessaire pour le bien-être de la personne -, en considérant les besoins de chacun et ceux de l’ensemble humains/non humains. »

Edgar Morin

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Sociologue et philosophe, directeur de recherche émérite au CNRS, Edgar Morin est docteur honoris causa de plusieurs universités de par le monde. Son travail  exerce une forte influence sur la réflexion contemporaine, notamment son œuvre majeure, La Méthode. Sa pensée de la complexité qui refuse la réduction (de l’humain au naturel) ainsi que la disjonction (entre l’humain et le naturel) est inspirante dans ses exigences pour nos travaux de recherche en écopsychologie où l’Homme et la Nature sont à la fois distincts et interdépendants.

« J’ai accepté de parrainer cette démarche car je suis pleinement en accord avec elle. Elle contribue à briser le vieux dogme réductionniste et à favoriser l’ouverture vers une vision plus globale, en œuvrant pour le dialogue entre des disciplines, dans les sciences naturelles et dans les sciences humaines, qui, jusqu’à présent, travaillaient séparément. »

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